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poesies

13 septembre 2009

souvent sur mes joues des larmes salées

souvent sur mes joues des larmes salées coulent.
on peut,dans chacunes d'elles y lire le mot Amour.
je voudrais les cacher,être un homme fort toujours.
jusque dans mon cou,ces larmes aux saveurs douces,s'écoulent.

un frisson les retient,un revers de la main
assèche le parfum de ces gouttes indécentes.
une petite voix me dit qu'elles reviendront demain.
qu'elles remplissent mes yeux et s'évacuent plus lentes.

je sais que pour moi,l'Amour vient des yeux.
oui!car ton regard me dit:je le prends,je le veux.
unissons nos sanglots,temoins de la passion.
viens vers moi mon Ange!de ce prisme idyllique,je veux être en fusion.

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12 septembre 2009

je veux être le crayon que tu tiens,la feuille où

je veux être le crayon que tu tiens,
la feuille où tu écris.
je veux être le mot d'Amour que tu prononces.
je veux être celui qui le reçoit.

12 septembre 2009

hors saison

ô automne,saison aimée,
l'ocre de tes sous-bois que la brume habille.
le soleil palit de l'odeur fétide des feuilles abimées.

résonne le carillon au lointain,oublié.
enchanteresse fée,ô Eole,toi vent sublimé.
le tourbillon d'une poussière épaisse
retombe sur le sol que la lumière délaisse.

ô automne,saison délavée
par l'onde celeste d'un nuage entaillé.
rouge,orange,jaune,couleurs en sursis
que l'hiver attend avec force appetit.

la nature embrasse l'air glacial engourdi
enchanteresse fée,ô Eole,toi vent sublimé
souffle sur ce visage d'un aspect blanc gelé.
résiste à la saison qui déjà se régale.

12 septembre 2009

les marins

l'immensité océane étire son manteau d'écume.
la vague lèche la grève et ses grains dorés.
l'embarcation des pêcheurs et son poisson salé
arrive au large emprisonnée par la brume.

le marin,la tête rentrée,le visage buriné,
aperçoit le port,les remparts de la ville
et l'onde furibonde semble les rejeter
au plus loin vers le large où le soleil frétille.

et dejà,l'homme et la machine repartent.
la marée les attend,sous d'autres cieux les pousse.
le plancher se balance et le moteur tousse.
le chalutier fend l'eau,la ville et la jetée s'écartent.

l'horizon est sans fin.seuls sont l'homme et la mer.
le combat est inégal.les filets sont pleins.
pour l'or des profondeurs,ils livrent un dur bras de fer.
le marin aime son labeur.il rentre chez lui serein.

12 septembre 2009

rêves

je me souviens souvent du secret de mes nuits.
une image,un flash,un morceau de bonheur.
le rêve s'évanouit mais la mémoire survit.
le rappel des souvenirs,les battements de mon coeur.

le souffle court,la respiration coupée
la main tendue vers ce songe inconnu.
je ne sais pas pourquoi tous ces bruits parvenus
arrivent à moi en une voix éthérée.

les yeux prisonniers,la vision plus profonde,
je m'élève soudain,les heures sont des secondes.
léger comme la plume,transporté par le vent
la petite voix m'appele,le charme de son chant.

plus rien pour me poser sur la terre engourdie.
la légèreté de l'être est ici démontrée.
ma balade n'est plus qu'un rêve éveillé.
reposé sur mon lit,je n'ai plus qu'une envie

partir une fois encore vers des contrées perdues.
imaginer un monde où tout n'est que beauté.
ne plus entendre pleurer les enfants affamés,
leur donner l'espoir que l'homme les a vu.

partons ensemble en envolées celestes,
donner la main aux humains en détresse.
survolons la misère et imposons nos lois.
qu'enfin,par nos regards,ils deviennent enfants rois.

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12 septembre 2009

seul...les saisons défilent

je marche seul,macadam monotone
pâle lumière des lampadaires allumés.
le trottoir délavé,l'arrivée de l'automne.
le vent tourbillonant,les feuilles emportées.

le vague à l'âme,des reflections en pagaille,
les flaques allongées qui reflètent mon image
semblent se moquer,mes cheveux en bataille.
mes pas déforment l'eau,au loin gronde l'orage.

ou peut-être,est-ce en moi,ces éclairs de feu.
ressortir de l'ombre,marcher à tes côtés.
je sens la chaleur,les paupières sur tes yeux.
le contact de nos mains,de nos secrets cachés.

les yeux enfin ouverts,je découvre ton sourire.
celui qui change la saison de l'automne à l'été
les frissons m'envahissent,ce sont ceux du désir.
tu me parles,je técoute.nos paroles délivrées.

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